Santé digestive
Santé intestinale : 8 signes de déséquilibre
La santé intestinale est au coeur de la santé générale. Les déséquilibres qui l’affectent retentissent à bien des niveaux, entrainant toutes sortes de troubles allant de la fatigue à l’allergie. C’est ce que nous allons découvrir ici.
La communauté scientifique a porté au cours des deux dernières décennies un intérêt grandissant à l’incroyable complexité du microbiote intestinal. De multiples études ont mis en avant les liens existant entre la santé intestinale et le système immunitaire, la santé mentale, l’obésité, les maladies auto-immunes, les troubles hormonaux, les problèmes de peau et même les cancers.
Pourtant, divers aspects de la vie moderne – la malbouffe, le stress, le manque de sommeil…, compromettent la diversité de la flore ainsi que l’intégrité de la muqueuse intestinale, avec pour résultat différents signes de déséquilibre tels que :
DES TROUBLES DIGESTIFS
Ballonnements, gaz, troubles du transit, remontées acides, et autres problèmes digestifs sont autant de signes directs de déséquilibre intestinal. Des intestins en bonne santé auront moins de difficultés à digérer la nourriture et éliminer les déchets.
DES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES
Souvent à l’origine de troubles gastro-intestinaux, les intolérances alimentaires – au gluten ou au lactose par exemple – peuvent être dues à l’absence d’enzymes digestives habituellement présentes dans l’intestin. Des déséquilibres intestinaux en accroitront le risque.
DES TROUBLES DE L’IMMUNITÉ
70% des cellules matures du système immunitaire se situent au niveau de l’intestin grêle, protégeant ainsi notre plus grande frontière avec le milieu extérieur. Une flore déséquilibrée et une muqueuse compromise (excessivement perméable) permettront le passage de substances qui pourront faire réagir le système immunitaire et contribuer au développement d’une inflammation systémique.
Ceci augmentera les risques d’allergies et de pathologies auto-immunes, comme en attestent de nombreuses études.
LE SURPOIDS
Des études ont montré que lorsqu’on transplantait des microbiotes de souris obèses à des souris aux intestins stériles, celles-ci devenaient obèses. Des souris auxquelles on transplantait des microbiotes de souris maigres devenaient maigres. Chez les humains, les analyses révèlent des microbiotes de compositions différentes chez les personnes obèses par rapport aux autres. Ainsi, la nature des bactéries qui nous habitent influent sur notre capacité à réguler notre poids.
DES ENVIES DE SUCRE
Une flore déséquilibrée par un régime inadapté peut entrainer la prolifération excessive d’espèces qui vivent normalement en symbiose avec notre organisme. C’est par exemple la cas du candida albicans, une levure qui en excès libère de nombreuses toxines et occasionne divers maux tels que la fatigue et les compulsions sucrées.
DES TROUBLES DU SOMMEIL ET DE LA FATIGUE
En perturbant grandement la production d’énergie, le candida albicans cité précédemment peut provoquer une fatigue générale du corps mais aussi de l’esprit, avec souvent un manque d’entrain et de motivation.
Plus généralement, une inflammation au niveau de l’intestin peut nuire à la production de sérotonine, précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil, et contribuer ainsi à une perturbation de ce dernier. Pourront en résulter insomnies et fatigue.
DES TROUBLES DE L’HUMEUR
Plus de 90% de la sérotonine, le neuromédiateur associé aux sensations de calme et à la sérénité, est produite au niveau de l’intestin. Une production perturbée affectera l’humeur et l’état mental par le biais de son action sur le nerf vague. Par ailleurs, les 200 millions de neurones qu’abrite l’intestin communiquent avec le cerveau et affectent son fonctionnement.
Des recherches récentes suggèrent également que le microbiote intestinal prendrait part à la communication entre l’intestin et le cerveau et jouerait ainsi un rôle sur la régulation des émotions. De nombreuses études sont actuellement en cours pour mieux comprendre les liens entre microbiote intestinal et stress, anxiété et dépression.
DES DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX
Les oestrogènes que l’organisme a déjà utilisés ont besoin d’être excrétés par le biais des selles après avoir été métabolisés par le foie. Un déséquilibre de la flore pourra compromettre ce processus et remettre en circulation des produits intermédiaires toxiques issus de la détoxication des oestrogènes. Ceci contribuera à des déséquilibres hormonaux aux conséquences néfastes.
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